A l’ouest, nous on vote Oklahoma !

Publié le par Masta

 

Kevin Durant est quand même un sacré zouave. Après 2 années à se chauffer tranquillement sur les parquets NBA, il s’offre la meilleure moyenne de points cette saison (devant les Lebron, Kobe, Melo et consors) avec plus de 30 unités par match, le statut de plus jeune joueur de l’histoire à remporter ce titre honorifique, et un tas de records de précocité qu'il accumule sans vraiment forcer, toujours avec cet air de "C'est pas de ma faute si je suis si fort".

Pendant ce temps là, Greg Oden, le numéro 1 de la draft 2007 (sélectionné juste devant Durant), s'offre sa deuxième saison aux soins intensifs pour cause de genoux en carton. Oklahoma City se frotte les mains, Portland n'en finit plus de pleurer sa star stoppée prématurément dans sa lancée.

Pourtant, ça partait mal pour le Thunder. Un départ contesté de Seattle, la fin d’une franchise et d’une époque (adieu Kemp, adieu Payton, adieu les Sonics...), un déménagement à Oklahoma, un nom moche, et une équipe décimée qui ne part de rien et qui a perdu ses cadres (exit Allen et Lewis). Une "shooting machine" encore bien jeune et quelques rêves flous, voilà ce qu'il restait aux fans du Thunder d'Oklahoma City.

2 ans plus tard, la bande de prépubères (Russell Westbrook, Jeff Green, James Harden, Thabo Sefolosha), menée par Durant, a pris de l’avance sur les autres franchises en souffrance de la Ligue avec un bilan de 50 victoires pour 32 défaites sur le dernier exercice, bilan plus qu’honorable qui les catapulte en play-offs avec le dernier strapotin disponible à l'Ouest. Un avenir radieux semble planer sur Oklahoma City. A tel point qu'on mettrait bien une petite pièce sur cette jeune équipe pour une place en finale NBA. 

 

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(Non, elles ne sont pas là pour Nenad Krstic...)

 

Imaginons un petit scénario bien sympatoche pour le Thunder. Un premier tour où Durant plante 35 points par match, tient la dragée haute à Kobe et sort à lui tout seul les champions en titre. Difficile à croire mais plausible si on s'arrête 2 secondes sur la situation actuelle des deux teams. A OKC, tout va bien, l'équipe accédant (sous ce nom) pour la première fois aux play-offs avec une bande ultra-déterminée. De l'autre côté, on a les Lakers. Okay L.A est champion en titre, okay la bande à Bryant a terminé à la première place de la conférence Ouest. Mais sur les derniers matches, les "Angelinos" n'ont pas vraiment convaincu, loin de là. Sans parler de malheur, il convient tout de même de préciser que Kobe, aussi clutch soit-il, n'a pas l'impact de l'année dernière. Blessé à de nombreuses reprises cette année, il semble en perte de vitesse. L'infirmerie des Lakers pourrait bien accueillir à nouveau les Big men des jaune et pourpre, Pau Gasol et Andrew Bynum. Bref, le back-to-back des Lakers dépendra de l'état de forme des trois stars, en délicatesse avec leurs organismes.

Revenons sur le Thunder. Imaginons qu'ils arrivent à surclasser les Lakers et qu'ils se retrouvent au deuxième tour. Ils y rencontreraient probablement les Nuggets de Carmelo Anthony. Encore un tour difficile à gérer mais pas infranchissable. Les Nuggets sortiront en effet d'un premier tour ultra compliqué contre le Jazz d'Utah, remonté comme jamais après son passage en 5e place lors de la dernière journée. D-Will et Boozer auront à coeur de bien faire, et on les comprend. Une série éprouvante physiquement donc pour les vieilles carcasses des Nuggets. Kenyon Martin, Chauncey Billups. C'est plus très très jeune tout ça...

Et bim, on retrouve nos jeunes fougueux en finale à l'Ouest contre les Mavs, impressionnants deuxièmes de saison régulière à l'Ouest. Les Texans auront sorti sur leur parcours les TrailBlazers de Portland et les Suns de Phoenix, deux gros clients. Equipe imprévisible s'il en est, Dallas est capable du meilleur comme du pire. Une série de 13 victoires enchaînée par 4 défaites... Avec Kidd à la baguette, Nowitzki en mode mitraillette, Caron Butler en role player de luxe, Terry en 6e homme à tout faire et notre frenchie national Beaubois en fin de rotation, l'équipe à une belle gueule. Mais attention, 4 défaites de suite, c'est assez pour se faire sortir des play-offs. Et puis, ce n'est pas comme si Nowitzki, franchise player indispensable, n'a jamais craqué dans les moments chauds. Remember 2006 my dear German and your 8 points in Game 6...

En lisant les quelques lignes du dessus, vous vous dites sans doute qu'on perd totalement les pédales à Camembert Orange. Après avoir annoncé Chicago à l'Est, on annonce maintenant Oklahoma City. Les deux huitièmes... Ca paraît gros comme pronostic, et pourtant... Ces deux équipes sont nos coups de coeur, les deux derniers articles des délires de fans de basket qui, pour l'amour du jeu, rêvent éveillés d'une finale NBA Chicago Bulls/Oklahoma City Thunder dont le résultat, au final, nous importe peu...

Publié dans Basket

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