Ils ont fait cette saison de top 14

Publié le par Babaci

Come-back en 10 temps sur les équipes, joueurs ou personnalités qui ont fait cette saison, la plus éprouvante de l'histoire du championnat. En Avril, 9 équipes sur 14 pouvaient encore prétendre au titre.

 

201104011884_w350.jpg

 

 

1 : Le Montpellier Héros

Facile mais tellement vrai. Un vrai coach sympa et toujours très doué, Fabien Galthié arrivé en juin sur la pointe des pieds dans un « foutoir » selon ses mots, en transe en mai après avoir transformé une équipe juste moyenne à la base en machine à exploits. D’ailleurs, sur les joueurs de la finale, Mirande jouera l’année prochaine à Dax, Rofes à Bordeaux-Bègles, et Bustos Moyano a avoué préférer largement le foot et ne jamais regarder le rugby. Comme quoi, le rugby n’a pas encore été gagné par l’ultra individualisation des performances. Une vraie équipe de rugby avec un vrai collectif peut réussir de grandes choses. Rassurant. Mention spéciale à Trinh Duc qui a calmé tous ses détracteurs qui n’en faisaient qu’un vulgaire premier centre joueur. Meilleur au pied, excellent durant la phase finale, François est devenu un match-winner. A confirmer en septembre.

 

2 : Le Stade Toulousain

Le meilleur club d’Europe, le seul à rivaliser tous les ans avec les Irlandais qui jouent avec des demi-sélections. Rien à ajouter. Si, Jean-Marc Doussain a tout juste 20 ans a renvoyé Kelleher en boîte, Michalak en super 15, et Vergallo à la muscu. Très fort. Petit bémol avec le départ de Skréla 3 ans à… Clermont ou le transfert le moins cohérent du monde.

 

3 : Bernie le dingue

Enorme saison pour l’ex-ministre des Sports. Il a trouvé le moyen d’aller foutre le souk à Bayonne, de structurer le départ de Salagaoïty, mais de ne faire partie de la nouvelle équipe dirigeante, la faute à sa personnalité surement un peu trop bruyante et incertaine. Et rebelote, il a remis ça au Stade Français plus récemment. Il est venu, a trouvé des repreneurs bidons, est passé à deux doigts d’emmener son club de cœur en Fédérale 1 avant qu’un investisseur magique revienne à la charge au dernier moment sauver le Stade Français, sans lui forcément, qu’on prie gentiment d’aller proposer des plans foireux ailleurs. Il a donc foutu la merde dans deux clubs qui se sont remis sur des bons rails après son départ. Appelez le bienfaiteur.

 

4 : Silvère Tian

La moustache de Lanta préparait sagement la proD2 quand Silvère est apparu. Des crochets bien sentis, des relances de dingue, un jeu au pied de qualité, il a éclaboussé de son génie la deuxième partie de saison et a relancé à lui seul la dynamique du SUA. Les Rochelais peuvent s’en vouloir. C’est en partie après avoir achevé Bourgoin à Rajon et après les avoir condamné à la ProD2 qu’ils ont permis à Agen de choper le joueur évoluant alors chez les Berjalliens en tant que joker. En gagnant ce jour là, ils ont relancé le SUA.

 

5 : Fred Michalak

Vendu comme le nouveau Wilkinson au début de sa carrière (comprendre sobre mais efficace, trop fort, inhumain). Michalak est en fait juste un mec normal et attachant. A bientôt 30 ans, il n’a pas toujours pas trouvé son poste, il a dit adieu à l'équipe de France, mais Michalak s’en fout, il voyage lui et pas seulement aux fêtes de Bayonne pour faire le beau début août. Il a récemment resigné pour quelque temps chez les Sharks et s’est permis de taper les Bulls pour sa première en juin en Super 15.

 

SHARKS MICHALAK 231008-copie-1

 

6 : Clermont-Ferrand

Ou comment ne pas faire honneur à son titre. Deux pauvres victoires à l’extérieur, une H-cup ratée et une demie sans saveur largement perdue contre le Stade Toulousain. La marque des losers, les vrais.

 

7 : Bourgoin

Une chaude pensée pour un vrai club formateur qui s’est battu jusqu’au bout sans baisser les bras. Un tissu économique trop faible, la montée en puissance de Grenoble et surtout du LOU auront eu raison du club berjallien qui deviendra à n’en pas douter un adversaire très chiant à jouer en ProD2.

 

8 : Romain Teulet

Teulet n’a jamais trop connu de phases finales. Alors quand Castres réussit à enchainer deux saisons potables et reçoit un barrage synonyme de progression réelle, Romain, le meilleur buteur du championnat décide de tout rater quitte à perdre pour la première fois un match à domicile de la saison. Le seul important en fait. L’année prochaine, plus personne ne tombera dans le panneau castrais.

 

9 : Les blessés de l’USAP

Une quinzaine en début de saison, puis une grosse dizaine stable toute l’année. L’USAP a vécue non pas une journée en enfer mais bien une saison à l’infirmerie. Du coup, l’année prochaine sera riche en recrues : Pérez, Olibeau, Le Corvec, Mermoz ou Tincu pour ne pas les citer. Pour info, le préparateur physique, Didier Plana a été rélegué à l’analyse vidéo.

 

10 : Le RCété

Recruter les plus grands noms du rugby mondial et ne pas terminer en barrage, c’est très mal se démerder. Recruter encore plus pour l’année d'après, c’est ne pas retenir de ses erreurs ou ne rien comprendre au rugby. Bienvenue dans le monde merveilleux de Mourad Boudjellal.

  

 

200905180049 w350

Publié dans Rugby

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article